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Crime organisé: les banques japonaises contraintes à la vertu

Créé le

20.01.2014

-

Mis à jour le

29.01.2014

La liste des établissements bancaires et de crédit ayant octroyé des crédits à la pègre japonaise a connu une inflation incessante depuis l'automne 2013. À la suite de Mizuho, Mitsubishi UFJ et SMFG ont admis avoir trouvé des transactions avec des « forces antisociales » (ASF), le terme politiquement correct pour désigner désormais les yakuzas. Des sociétés de crédit à la consommation de moindre envergure se sont trouvées impliquées dans ce que l'on peut nommer un scandale national.

À ce jour, seule Mizuho a été condamnée. Le P-DG du groupe prendra sa retraite au mois de mars prochain et des sanctions financières ont été prononcées à l'égard des cadres dont l'implication a pu être démontrée. En outre, la banque a dû présenter, le 17 janvier, un plan d'amélioration de ses procédures ; l'octroi des prêts incriminés a été gelé pendant 1 mois, du 20 janvier au 19 février. La FSA japonaise a également annoncé la création d'une unité dédiée à la lutte contre le blanchiment et les forces antisociales.

A. M.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº769