En 2010, l’Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (ACAM) a fusionné avec la Commission bancaire pour donner naissance à l’ACP. Comme dans un M&A entre deux entreprises, l’une prend le pouvoir sur l’autre. Et la culture bancaire a gagné à l’ACP. L’avantage, c’est « une plus grande réactivité, une meilleure organisation mais moins de dialogue et d’accompagnement vis-à-vis de la profession », estime un observateur. Autre changement : davantage qu’à l’époque de l’ACAM, la partie assurance de l’ACP recrute des professionnels qui viennent de l’industrie. Ces échanges entre les entreprises et l’organisme de contrôle étaient largement pratiqués à la Commission bancaire, et ce de longue date.

Création de l’ACP : bilan mitigé aux yeux des assureurs
Créé le
16.11.2011-
Mis à jour le
29.11.2011