Le CESR a lancé mi avril trois consultations destinées à la refonte de la directive MIF entrée en vigueur en 2007. Celles-ci portent sur la protection des investisseurs, les marchés secondaires et le reporting sur les transactions.
Rappelons que les professionnels reprochent à cette directive des effets pervers sur le fonctionnement des marchés actions notamment leur fragmentation, une opacité parfois accrue (dark pools, crossing networks…), un renchérissement de la volatilité et des coûts ; outre ces éléments structurels, des effets plus conjoncturels conséquences de la crise sont apparus sur les marchés obligataires et de dérivés (transparence, standardisation, compensation…).
Les réponses sont attendues pour le 31 mai au plus tard