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Cas pratique : l’exemple des banques italiennes

Créé le

11.03.2011

-

Mis à jour le

30.03.2011

Unicrédit et Intesa ont été dégradées en juin 2010 par les agences de rating. En effet, elles sont directement liées, via la méthode des agences de notation au risque souverain de l’Italie (voir Encadré 1). Or l’Italie est évaluée au sein des PIIGS [1] et de ce fait contaminée par les risques irlandais et grec.

SOCOFI a développé un point de vue opposé :

  • d’une part, la position de chacun des deux établissements reste solide : les banques italiennes sont en réalité peu exposées aux risques souverains des PIIGS hors Italie ; les ratios d’endettement des ménages et des entreprises italiennes restent très modérés ; enfin leur risque intrinsèque est peu engagé sur les marchés financiers. Leurs fondamentaux sont donc solides.
  • d’autre part, l’Italie a certes une dette publique élevée, mais celle-ci est bien gérée depuis des années ; la situation macroéconomique est donc loin d’être aussi préoccupante que celle des autres PIIGS.
Plus que le risque souverain italien, c’est la faible profitabilité de ces banques qui pourrait les mettre en difficulté si elle devait se poursuivre. C’est dans de tels cas que la rencontre entre analyse macro- et microéconomique permet de mieux apprécier le risque.

1 Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº735
Notes :
1 Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne.