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Le cas de l'Égypte

Créé le

02.05.2011

-

Mis à jour le

07.06.2011

Les banques françaises sont parmi les plus exposées des banques étrangères (17,6 ​milliards de dollars, contre 49 ​milliards au total et 40 ​milliards pour les seules banques européennes). Au pic de la révolte, l'économie égyptienne a perdu près de 228 millions d'euros par jour, selon les estimations du Crédit Agricole. Les prévisions de croissance sont largement revues à la baisse, de 5,3 % à 3,7 % pour l'année 2011.

Les premiers chiffres indiquent un lent redémarrage de l’activité bancaire après plusieurs semaines de fermeture des agences. La Bourse du Caire n’a rouvert que fin mars, après plus d’un mois d’arrêt. Le coût de refinancement de la dette publique est renchéri suite aux abaissements de la note souveraine des agences internationales de notation au fil des semaines.

Sur le plan politique, une élection présidentielle est prévue au plus tard en novembre, décision prise par le Conseil suprême militaire aujourd’hui au pouvoir. Elle se tiendra un à deux mois après les élections législatives de septembre. Le pouvoir militaire a également décidé le remplacement de l'ancienne Constitution, suspendue après la démission d'Hosni Moubarak, par un texte intérimaire comptant 62 articles. Une commission de 100 personnes sera désignée par le prochain Parlement pour rédiger une nouvelle Constitution, qui devrait être ensuite soumise aux Égyptiens par voie référendaire.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº737 bis
RB