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Cours des matières premières, (dés-)investissements et stratégies industrielles

« Avec un fort levier opérationnel, il n’est pas sage d’ajouter un effet de levier financier »

Créé le

11.12.2017

-

Mis à jour le

22.12.2017

Le recours à la dette au niveau d’un groupe minier doit être limité, car celle-ci accroît par nature les risques auxquels ce dernier est déjà soumis avec la volatilité des prix. Il lui faut pouvoir actionner rapidement d’autres leviers : trésorerie, réduction des coûts, ou encore renforcement des fonds propres.

Entre désendettement et optimisation de la compétitivité-prix, comment s’expriment aujourd’hui les contraintes de financement des groupes miniers ?

Les activités minières sont, d’une part, extrêmement cycliques et donc volatiles, avec des écarts de prix très importants sur de courtes périodes comme ce fut le cas sur le manganèse en 2016 et, d’autre part, fortement intensives en capital, avec des investissements amortis sur une très longue période : dix, vingt, trente ans. De ce point ...

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº815