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Échec du budget européen

Autorités de supervision européennes : des dommages collatéraux

Créé le

23.11.2010

-

Mis à jour le

01.02.2011

L’Europe avait-elle besoin de cela ? À la crise financière irlandaise, vient s’ajouter une double crise budgétaire et institutionnelle de l’Union européenne. Le 16 novembre, représentants des États membres et du Parlement n’ont pu aboutir à un accord sur le budget pour 2011, et cela malgré la concession des Parlementaires sur sa hausse globale, limitée à 2,91 %. « Le Parlement européen a présenté une position très modérée, a réagi Jerzy Buzek, chef de file des négociateurs parlementaires. Notre seule condition était d'avoir un accord sérieux sur les règles et les procédures, en conformité avec le traité de Lisbonne, afin d'éviter de futures crises budgétaires. » En absence d’accord d’ici fin décembre, le budget 2011 serait calqué sur celui de 2010, avec un déblocage des fonds mois par mois. Les dépenses nouvelles, et notamment celles pour financer les autorités de supervision financière récemment créées, seraient impossibles. Les échanges entre États lors de la réunion du Conseil du 16 et 17 décembre permettront de trancher quant à la mise sur pause ou non de l’ESMA (marchés), l’EBA (banques) et l’EIOPA (assurances).

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº730