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L’Afrique : pourquoi le meilleur est encore à venir ?

Créé le

14.10.2011

-

Mis à jour le

25.10.2011

Une croissance toujours soutenue en Afrique se confirme : l’ensemble des acteurs bancaires y a maintenu une croissance significative de leurs réseaux. À l’inverse d’autres zones toutefois, les établissements purement locaux ont été les plus affectés par la crise avec 6 % de croissance de leurs réseaux en 2010, contre 13 % précédemment. Cette apparente contradiction est en fait liée à la bonne tenue d’acteurs continentaux – notamment marocains et nigérians – qui recherchent déjà une croissance au-delà de leurs marchés domestiques et tendent à se positionner au sein d’un marché en devenir.

Nous devrions ainsi assister à une véritable évolution de la distribution bancaire pour servir un mass market africain de 400 millions de clients. Initié depuis le milieu des années 2000, ce « basculement » est le fruit du dynamisme, à des degrés divers, de trois types d’opérateurs :

  • les groupes africains continentaux (dont la marocaine Attijariwafa Bank et la sud-africaine Standard Bank) dont les réseaux d’agences ont grandi de 12 % en moyenne depuis 5 ans (avec désormais 15 pays africains couverts en moyenne) ;
  • les groupes africains panrégionaux (dont Ecobank et Bank of Africa) en croissance également forte (9 %) pour une présence dans 22 pays en moyenne ;
  • les groupes extracontinentaux (dont Barclays et Société Générale) avec une croissance organique relativement limitée (2 %) et une présence (11 pays) désormais moindre que les groupes bancaires continentaux.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº741