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Sécurité

50 $ l’identité bancaire au marché noir du Web

Créé le

25.06.2015

-

Mis à jour le

30.06.2015

Régulièrement, les éditeurs de sécurité informatique se penchent sur l’économie souterraine qu’ils combattent. C’est au tour de l’éditeur allemand G Data de publier les résultats dans son étude 2015, téléchargeable [1] gratuitement. Après un rappel utile sur les différences entre deep web (partie de la toile non indexée par les moteurs de recherche, légale ou non), dark net (réseaux intérieurs à Internet dédiés à des activités criminelles) et dark web (partie du deep web qui abrite des activités criminelles), cette étude passe en revue l’ensemble des outils et des techniques mis en place par les cybercriminels pour mener leurs affaires, ainsi qu’une grille tarifaire des différents produits disponibles. Pour réaliser cette étude, le chercheur de G Data s’est lui-même posé des limites. Ainsi, il n’a fait que constater ce qui se propose sur les sites et n’a jamais sollicité les vendeurs pour acheter un bien ou un service illégal. Qu’y trouve-t-on ? Des biens physiques illégaux ou vendus discrètement pour des activités illégales (armes, drogues, matériel pour contrefaire des cartes et les lire, faux papiers, etc.), des services et outils logiciels pour réaliser des attaques informatiques (mise à disposition d’un botnet ou réseaux de machines infectées contrôlées par un tiers à l’insu des propriétaires légitimes, logiciels dédiés aux DDoS, etc.) et des données informatiques utiles (identité de personnes pour établir de faux papiers, informations financières complètes, numéro de carte bancaire, adresse mail, etc.)

 

1 https://public.gdatasoftware.com/_download/WP_GDATA_BLACKMARKET_2015.pdf.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº786
Notes :
1 https://public.gdatasoftware.com/_download/WP_GDATA_BLACKMARKET_2015.pdf.