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Stratégie

Tectonique des plaques
dans la fintech allemande

Créé le

20.03.2023

-

Mis à jour le

23.03.2023

Créées pour servir les consommateurs, les start-up financières outre-Rhin se recentrent désormais
sur la finance embarquée au service des entreprises,
une manière de devenir rentables plus rapidement et de rassurer les investisseurs. Le mouvement s’accompagne d’une consolidation.

Même les ténors américains s’y intéressent. JP Morgan, notamment, envisage de créer une banque en ligne concurrente de la star allemande N26. « Nous attendons d’abord de voir comment progresse Chase au Royaume-Uni », a commenté le directeur Allemagne de JP Morgan, Stefan Povaly, au média spécialisé Finance FWD, mais il est vrai que sa petite équipe de Berlin prépare le terrain « en testant la réglementation et l’infrastructure ».

La banque américaine n’est pas la seule à s’intéresser au marché allemand très concurrentiel des banques de détail en ligne. Ce dernier est en ...

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº879
Flux et reflux dans les effectifs
Le grand mouvement de restructuration des fintechs en Allemagne s’accompagne d’une double vague de licenciements et de recrutements, pour adapter les effectifs aux nouveaux enjeux. Solaris, Trade Republic ou Wefox ont licencié jusqu’à 10 % de leurs employés ces derniers mois, donnant l’impression d’un vaste firing round.
Dans le même temps, le recrutement a toutefois progressé de 8,2 % en 2022 et des fintechs comme N26 et C4 ont vu leurs effectifs progresser, analyse le média spécialisé Finanze Szene. Le grand mouvement est donc loin d’être achevé, comme le montre aussi la reprise très nette des investissements, avec pas moins de six nouvelles levées dans le secteur depuis le début de l’année.
RB