C’est le premier en trois ans. L’acteur suédois du Buy Now Pay Later (BNPL) Klarna a enregistré un mois de rentabilité au deuxième trimestre, « en avance sur l’objectif, s’alignant avec succès sur son axe stratégique », selon ce géant du paiement fractionné, toujours en croissance. L’entreprise a annoncé des pertes pour le premier semestre de 2,1 milliards de couronnes suédoises (177 millions d’euros), en baisse de 67 % sur une année. De quoi réfuter les critiques de ces derniers mois. « Certains prétendaient que Klarna serait confrontée à des difficultés dans un climat macroéconomique difficile, avec des taux d’intérêt élevés, a rappelé son directeur général (DG), Sebastian Siemiatkowski, mais ayant dirigé l’entreprise pendant la crise financière de 2008, je savais que nous disposions d’un modèle d’entreprise solide et résilient qui nous permettrait de passer le cap. En dépit de la volatilité de l’environnement, nous avons fait exactement ce que nous avions prévu de faire. » L’an dernier, Klarna s’était muée en symbole des excès du boum de la fintech et avait été contrainte de réduire sa valorisation de 85 %, à 6,7 milliards de dollars, et de supprimer un dixième de ses effectifs en raison de l’accroissement de ses pertes. Dans un entretien au Financial Times, le DG a estimé que sa société était prête pour entrer en bourse dès que les conditions de marché l’y autoriseraient.
À retrouver dans la revue
