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Améliorer le modèle d’indemnisation des collectionneurs privés : l’hypothèse d’une valeur agréée protéiforme

Créé le

07.03.2024

Le bouillonnement du marché de l’art ne risque pas de se tarir, galvanisé par
le maintien d’un taux de TVA réduit jusqu’en 2025. La valeur des objets n’échappe
pas à cette effervescence ; c’est particulièrement vrai pour l’art contemporain. Tributaires de la valeur des œuvres, à la fois objet du contrat et condition sine qua non de la tarification, les assureurs spécialisés doivent composer avec les fluctuations qui lui sont inhérentes. La systématisation d’une valeur agréée protéiforme, tantôt pérenne, tantôt adaptative, serait un prérequis précieux pour suivre efficacement
ces variations et pérenniser le modèle d’indemnisation.

Du prisme de l’acheteur ou de l’héritier, ceux qui choisissent de conserver et/ou de collectionner entretiennent avec leur petit bout d’histoire/d’histoire de l’art, un affect singulier. L’économiste William Baumol a d’ailleurs démontré que les agents, en matière d’objets d’art, peuvent accepter un rendement plus faible car leur seule détention comble d’autres satisfactions. Il en ressort que la valeur est souvent, d’abord, sentimentale, mais elle peut aussi être tout à la fois patrimoniale, historique, vénale. Dans ce dessein, où la valeur sentimentale n’est ni quantifiable, ni réparable, il est ...

À retrouver dans la revue
Revue Banque HS-Stratégie-Nº9
RB