Square
 

Formation

L’extension du champ
des connaissances

Créé le

28.11.2022

L’Association française des banques (AFB) a communiqué en novembre son rapport « Formation » sur la période 2015-2021. L’an dernier, 485 millions d’euros ont été consacrés à la formation, soit 4,3 % de la masse salariale des banques représentées. Le réglementaire représente toujours un nombre d’heures de formation important (2 millions) et s’adresse à plus de 9 salariés sur 10. Près d’un collaborateur sur deux a également suivi une formation dans le domaine de la conformité/risques, constate l’AFB, qui relève par ailleurs « l’engagement des banques à développer les formations soft skills (management, comportemental), qui sont des enjeux importants dans l’entreprise ».

Pour les jeunes en formation initiale, après une année 2020 marquée par la crise et offrant un volume d’opportunités quelque peu réduit, 2021 retrouve une dynamique importante, avec près de 9 000 alternants présents dans les banques en fin d’année, dont 6 800 correspondent à des nouveaux contrats engagés dans l’année, essentiellement en apprentissage.

Alors que les trois quarts de ces contrats visent un diplôme dans le « cœur de métier », il est difficile de savoir s’ils sont suivis de la poursuite d’études ou d’une embauche dans une entreprise autre que celle où le contrat a été effectué, explique l’AFB mais, sur la base des contrats achevés en 2021, le taux de transformation s’élève à 33 %. Faut-il chercher une autre cause ?

La Fondation Jean-Jaurès et la Macif ont publié, en novembre, une enquête réalisée par l’institut BVA sur « les jeunes et l’entreprise ». À quoi ressemble désormais l’entreprise « idéale » pour les 18 à 24 ans ? 56 % cherchent du sens et de l’engagement dans le cadre de leurs études ou de leur vie professionnelle. 40 % déclarent que l’un des rôles principaux d’une entreprise en 2022 est de donner les moyens à ses salariés de s’épanouir professionnellement (contre 34 % en 2021) et 38 % d’être utile pour la société. Les deux tiers des jeunes actifs souhaitent avoir la possibilité de se libérer du temps pour avoir un engagement, tout en étant rémunérés (67 %) ; c’est surtout le cas chez les 21-24 ans (71 %).

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº874
RB