L’ambition est européenne, l’initiative française : l’
INSEAD
[1]
, l’
OEE
[2]
, la Caisse des Dépôts et le groupe Viel & Cie lancent la constitution d’une base de données européenne, à l’image de son exemple américain, la Wharton Research Data Services de l’Université de Pennsylvanie. Le projet est soutenu par le Pôle de compétitivité Finance & Innovation, par Eurofidai, laboratoire de recherche du CNRS et de l’Université de Grenoble qui fournit gratuitement les données boursières, mais aussi subventionné par la Banque de France et le ministère de l’Économie et des Finances, et indirectement financé par les banques de la Place. Ces dernières ont en effet répondu à un appel de cotisations exceptionnel de l’OEE qui a permis à cette association de réunir les moyens financiers nécessaires pour prendre une participation significative (à l’égale de celle de l’INSEAD) dans le capital de la société.
Celle-ci, baptisée IODS (INSEAD OEE Data Services), aura pour première valeur ajoutée de consolider dans une base unique des données en provenance des 27 pays européens. Mais au-delà de la seule collecte, comme le précise Didier Davydoff, directeur général d'IODS et de l’OEE, « les données seront retravaillées pour être homogènes et comparables, notre offre de services sera au moins aussi importante que les données elles-mêmes ».
IODS cible des clients à la fois académiques et professionnels au travers de toute l’Europe et a pour objectif d’atteindre l’équilibre d’ici à trois ans.
1
Institut européen d'administration des affaires.
2
Observatoire de l'épargne européenne.
