Les renouvellements des contrats d’assurance en fin d’année passée n’ont pas été difficiles pour les entreprises, seulement en raison des évolutions tarifaires. Car cette période, où se renégocient la majorité des polices, a aussi donné à une révision des garanties. Après Axa, c’est au tour de Generali d’exclure de son offre le remboursement des rançons payées par les entreprises pour récupérer les données lorsqu'ils subissent une cyberattaque via un logiciel malveillant. En ce sens, l’assureur d’origine italienne se met au diapason du rapport parlementaire de la députée Valeria Faure-Muntian, qui préconisait en octobre dernier d’interdire le paiement des rançons.
Destinée à faire de la France une poule aux yeux d’or pour les escrocs, cette position est toutefois critiquée par nombre d’acteurs. Comme en témoigne, cet assureur de spécialité : « on se trompe de sujet. Des assurés payaient, il y a deux ans. Aujourd’hui, ils ne paient plus. Et puis, il est possible de s’assurer à l’étranger… ». Comme si la non-assurance était surtout un effet de bord de l’incapacité d’attraper les fraudeurs.
