Dans une étude datant de mars dernier, le cabinet Keley consulting s’interroge sur la visibilité des banques sur la toile. Celle-ci montre que les banques traditionnelles trustent le haut du classement avec 9 places sur 10, la dixième étant attribuée à Boursorama, si l’on tient compte de l’ensemble des mots-clés, et notamment du nom de la banque dans la requête sur Google. Si en revanche, l’internaute fait une recherche plus générique, comme « épargne, taux, livret », le positionnement des différents sites des banques chute rapidement au profit de sites plus généralistes. Pourquoi ? Parce que les banques ne se focalisent pas assez sur le référencement naturel, c’est-à-dire celui obtenu à partir directement du contenu des pages publiques de leurs sites. Si celui-ci est trop pauvre ou peu mis en valeur, Google et les autres moteurs de recherche n’en tiendront pas compte, et les prospects n’arriveront pas directement au bon endroit. Pour Patrice Vatin, responsable Services financiers et assurances de SAP, « les banques doivent être mieux capables d’évaluer l’impact de leur page Web ». SAP Social Media est l’un de ces outils qui mesure l’efficacité de sa marque sur Internet et permet de voir quelles sont ses répercussions du choix de tel ou tel mot-clef sur le Web. L’outil seul ne suffit pas ; il faut également repenser son offre. Patrice Vatin constate : « J’ai le sentiment que l’objectif consiste parfois à commercialiser des offres pensées pour le non-numérique alors que les clients ont d’abord une démarche Web. La bascule n’a pas été complète. Aujourd’hui, les clients attendent qu’on parte de leurs besoins pour trouver le bon produit. » L’
