Cette année 2021 nous a rappelé à quel point l’innovation était inhérente à notre mode de vie. Dans un contexte de prolongement de la crise sanitaire, elle nous a permis d’assurer la continuité de nos activités. Prenons l’exemple de la visioconférence, qui a permis de maintenir nos activités professionnelles, avec l’avènement du télétravail, mais également de nos vies personnelles, avec l’organisation de réunions de famille, d’anniversaires et parfois même de mariages.
Cette période si particulière n’a finalement été que l’accélérateur d’un phénomène existant de longue date. L’être humain innove, pour s’adapter à un nouveau paradigme, et le paradigme évolue du fait d’innovations humaines. L’imprimerie, l’électricité, la machine à vapeur ou, plus récemment, l’ordinateur personnel ont dessiné nos usages et profondément modifié notre façon de vivre.
2022 sera donc l’année de l’innovation. Puisque les enjeux sociaux, sociétaux ou environnementaux n’ont jamais été aussi prégnants, l’être humain sera contraint d’innover, souhaitons-le, dans un registre positif. À l’image, pour la santé de Doctolib, sur lequel nous réservons nos rendez-vous vaccinaux, de BlaBlaCar Daily pour nos trajets de tous les jours, pour la consommation de Yuka, qui nous apprend ce que nous mettons dans nos assiettes et sur notre peau.
La banque, un partenaire de confiance
Le secteur bancaire prend part lui aussi à ces évolutions, qui dessinent le monde dans lequel nous vivrons demain. À rebours des clichés sur une finance à l’appétit gargantuesque, la banque devient un partenaire de confiance, grâce à des innovations qui font évoluer ses usages et répondent aux défis auxquels nous sommes collectivement confrontés, sociaux notamment.
Une partie de ces mutations s’accomplit au travers des fintechs, qui se développent dans le monde entier et ont déjà disrupté de nombreuses verticales. Mais, alors que certaines innovations adressent un vrai enjeu (en Amérique latine, 50 % des fintechs relèvent du champ de l’inclusion financière) et s’attachent à résoudre un vrai problème, d’autres créent des besoins qui n’en sont pas, misent sur le goût du risque de certains de leurs utilisateurs et sont réservées à une part infime de la population, creusant un peu plus une fracture numérique déjà profonde.
Les fintechs ne doivent pas oublier leur rôle sociétal
Les fintechs, dont les pratiques ont un impact considérable sur la vie de leurs clients, ont une responsabilité sociétale importante, un rôle de protection face aux excès et de pédagogie face aux incompréhensions. Sécurité et accessibilité sont les deux qualités qui doivent guider leurs innovations.
Cela ne sera possible que par des innovations du quotidien, proches de tous. Si nous y sommes collectivement tellement attachés, c’est parce qu’elles sont utiles, apportent une vraie valeur ajoutée et sont accessibles au plus grand nombre. De fait, nous comprenons leur impact sur notre vie et en sommes les premiers acteurs, car nous y voyons notre intérêt.
Nous devons faire des fintechs un partenaire essentiel et universel de tous les citoyens, un partenaire qui soit compréhensible, accessible et sécurisé. Chez Nickel, nous y travaillons quotidiennement. En limitant les barrières financières et numériques à l’utilisation de notre service, en étant présent dans tous les départements français ou en permettant à nos clients d’obtenir une carte de paiement et un compte courant, chez des buralistes et commerçants partenaires. Nous cultivons ce retour aux innovations qui permettent de mieux vivre.
Parce qu’elle doit rassembler plutôt que diviser, parce qu’elle doit répondre aux tracas du quotidien comme aux enjeux du XXIe siècle, parce qu’elle est la locomotive du progrès, il est temps que nous retrouvions le goût de l’innovation utile. M. D. G.
