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Inclusion financière : la France classée 23e sur 42 pays à l’échelle mondiale

Créé le

20.09.2022

-

Mis à jour le

21.09.2022

La France est le 23e pays le plus inclusif financièrement sur 42 marchés analysés à l’échelle mondiale, selon la première édition de l’Indice de l’Inclusion financière globale, élaboré par Principal Financial Group, en partenariat avec le Centre pour la recherche économique et commerciale (Centre for Economics and Business Research, CEBR), selon un communiqué de Principal.

Publié aujourd’hui, cet indice repose sur trois piliers : le soutien du gouvernement, le soutien du système bancaire et le soutien des employeurs. Il examine la mesure dans laquelle chacun de ces piliers fournit les outils, services et conseils pertinents pour permettre aux populations de ces Etats d’atteindre un niveau plus élevé en matière d’inclusion financière.

Dans le cadre du soutien du système bancaire, la France se situe “au milieu de l’échelle globale”, y compris pour l’accès au crédit et aux comptes bancaires, la quantité et la qualité de ses fintechs. A noter cependant que la France ne se classe qu’à la 36e place sur 42 lorsqu’il s’agit de définir le système bancaire comme le “garant de la confiance générale des entreprises”.

Pour construire ce classement, la disponibilité et l’adoption de plusieurs types de produits et services financiers, essentiels à l’inclusion financière, ont été examinés. Le pilier concernant le soutien du système bancaire comprend l’analyse de l’utilisation par le marché des paiements en temps réel, des progrès réalisés dans la fintech, de l’accès au crédit et aux comptes bancaires, et de l’efficacité globale des services et produits financiers disponibles pour les entreprises et les institutions.

Les faiblesses du soutien des employeurs

La France se classe 18e sur 42 marchés concernant l’adéquation, la durabilité et l’intégrité de son système public de retraites, et 19e concernant la sensibilisation de sa population aux régimes de retraite obligatoires du gouvernement et leur adoption. Assez paradoxalement, la France obtient un assez mauvais score quant à la disponibilité de la formation financière fournie par le gouvernement, tandis qu’elle figure parmi les bons élèves quant à son niveau de connaissances financières. Enfin, les systèmes de protection des dépôts remplissent correctement leur rôle : la France se classe 16e sur 42 pays dans ce domaine.

Les résultats concernant les indicateurs du pilier de soutien des employeurs sont “plus mitigés” : la France figure parmi les 10 derniers du classement dans ce domaine. En cause, les initiatives de rémunération flexibles, le soutien et le conseil fournis aux employés par leurs employeurs sur les questions financières. Elle fait également plutôt pâle figure dans le domaine des cotisations de retraite des employés et les prestations d’assurance fournie par les employeurs.

Lorsque l’on parle d’inclusion financière, le cas français ne fait cependant pas exception dans le paysage européen : “Aucune des économies les plus importantes et les plus matures en Europe, à savoir l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, la France et l’Espagne, ne figure dans le top 10 du classement”, souligne Principal, qui relève les “notes unanimement faibles obtenues pour le pilier de soutien des employeurs”.

RB