Tiré de sa propre thèse (université Sorbonne), l’ouvrage d’Adriano do Vale appréhende l’indépendance des banques centrales (IBC) dans une perspective à la fois historique et théorique. Docteur en sciences économiques, ce maître de conférences à l’université de Poitiers repense la littérature économique qui présente l’IBC comme une tendance institutionnelle plutôt récente. Il rappelle l’existence d’une doctrine de l’IBC dans les années 20, portée notamment par Kisch et Elkin, et se penche sur différentes contributions à la pensée économique, dont celle de Nyblén qui a traité la question de la politique monétaire et de l’IBC avec des jeux macro bien différents de ceux de la littérature moderne. Portant un regard critique sur cette dernière, l’auteur ébauche une proposition théorique pour repenser l’IBC par rapport aux banques commerciales.
