Après la hausse surprise de 0,5 % au deuxième trimestre, l’Hexagone réussirait à sortir progressivement de l’inflation sans récession. Au vu de la normalisation des prix de l’énergie et de la baisse des ruptures d’approvisionnement, la Banque de France avait relevé fin juin de 0,1 point de pourcentage sa prévision de croissance à +0,7 % en 2023. Selon la banque, l’activité progresserait de 0,2 % sur le second semestre. En moyenne annuelle, l’institution voit l’indice d’inflation harmonisée (IPCH) s’établir à 5,6 % en 2023 et à 2,4 % en 2024.
L’inflation à un an telle que perçue par les chefs d’entreprises interrogés par la banque s’établit à 4 %, et celle à horizon 3 à 5 ans à 3 %. Au deuxième trimestre 2023, la médiane de l’inflation perçue se situait à 6 %, bien au-dessus de la hausse de l’indice des prix à la consommation (IPC) publié par l’INSEE à 4,3 % en juillet (après 4,5 % en juin) et de celle de 5,3 % de l’indice harmonisé (IPCH) en juillet.
Le Baromètre BPCE Digital & Payments, lui, met en lumière la bonne résistance des Français à une inflation élevée entre janvier et mai. Sur la période, les paiements par carte ont crû de 8 %, contre +12 % en 2022. L’e-commerce s’est accéléré de 11 %, contre +7 % pour le commerce physique. Les dépenses alimentaires ont quant à elles reculé de 7 %.
