La Banque Centrale Européenne (BCE) avance avec prudence sur le terrain de l’intelligence artificielle (IA) générative. Dans un blog intitulé « Careful Embrace : AI and the ECB », Myriam Moufakkir, Chief Services Officer, indiquait fin septembre que la BCE avait d’ores et déjà identifié un certain nombre de cas d’utilisation. Ainsi, ces langages « pourraient être utilisés pour rédiger les premières ébauches de code pour les experts afin de les utiliser dans l’analyse, ou pour tester les logiciels plus rapidement et de manière plus approfondie », estime l’experte. Dans d’autres utilisations, les modèles peuvent également analyser, résumer et comparer les documents préparés par les banques supervisées par la BCE. Cette technologie est aussi capable d’aider à préparer plus rapidement des résumés et des projets de notes d’information, un guide pour les salariés de la banque dans leurs activités d’élaboration de politiques et de prise de décision, selon le blog. « Un modèle linguistique étendu peut également contribuer à améliorer les textes rédigés par les membres du personnel, ce qui rend la communication de la BCE plus facile à comprendre pour le public », ajoute l’experte. La BCE utilise déjà des réseaux neuronaux de traduction automatique pour aider à la communication avec les citoyens européens dans leur langue maternelle.
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