Les performances contrastées des banques étrangères

En pleine restructuration, Credit Suisse a essuyé une perte de 7,3 milliards de francs suisses en 2022, après celle de 1,7 milliard en 2021. Son plan de retournement n’a toutefois pas empêché la panique des investisseurs. UBS a finalement émis, le 19 mars, une offre de rachat à 3 milliards d’euros, avec une garantie publique et un accès aux liquidités de la Banque nationale suisse. Malgré un revenu 2022 en hausse de 14 %, Barclays a été impacté par 1,6 milliard de livres de frais de contentieux (dont 699 millions sont liés à une émission de produits structurés erronée aux États-Unis). Son résultat a baissé de 19 % à 5 milliards. À la suite d’une dépréciation de 2,4 milliards de dollars sur la vente des activités de banque de détail en France, HSBC a publié un résultat avant impôts en recul de 7 % à 17,5 milliards. Porté par un revenu net d’intérêts solide, son résultat avant impôts au dernier trimestre a bondi, sur un an, de 2,5 à 5,2 milliards de dollars. Le bénéfice annuel de Commerzbank a quant à lui triplé à 1,4 milliard d’euros, soutenu par l’activité de la clientèle et les taux.