L’inflation, comme à l’automne, marque à nouveau le pas en mars. Selon l’estimation provisoire de l’Insee, les prix à la consommation auraient augmenté de 5,6 % – leur niveau de septembre –, principalement du fait de la décélération des prix énergétiques. En janvier et février, le taux d’inflation était resté élevé, à 6 % et 6,3 %, dans un contexte de résilience des secteurs de l’industrie et des services. Le renchérissement de février avait été nourri par la hausse de 1,7 % des prix alimentaires et la progression de 1,6 % de ceux de l’énergie due à la revalorisation des tarifs réglementés de l’électricité.
La Banque de France avait indiqué que l’inflation commencerait à se replier en 2023, grâce à la poursuite de la détente des prix des matières premières, y compris agricoles. Son enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leurs anticipations d’inflation au premier trimestre montre des médianes de l’inflation perçue, comme anticipée à un an, en repli de 0,5 point de pourcentage (pp) et de 1 pp par rapport au trimestre précèdent, à 6 % et 5 %, soit leur niveau du troisième trimestre 2022. L’institution voit, quant à elle, l’indice des prix à la consommation harmonisé à 3,8 % fin 2023.
