La diversification, c’est la leçon 1.01 de la finance. C’est à la fois le bon sens paysan – on ne met pas tous ses œufs dans le même panier – et l’irruption des mathématiques dans la théorie financière, avec la loi des grands nombres. Depuis que Harry Markowitz, qui recevra le prix Nobel en 1990, a démontré mathématiquement, en 1952, pourquoi mettre tous ses œufs dans un même panier conduit à une prise de risque excessive et dans quelle mesure la diversification est ce qui se rapproche le plus du Graal des financiers, à savoir le free-lunch ou « repas gratuit », les décisions financières et managériales ont été durablement impactées.
Des marchés globalisés et interconnectés
Pendant des décennies, on a diversifié les titres au sein d’un même secteur, puis entre secteurs, à l’échelle nationale puis internationale, on a diversifié les classes d’actifs, les horizons – avec la diversification temporelle – et on a ainsi sans cesse élargi les sources de diversification. Mais en parallèle, ou peut-être même en conséquence, la globalisation, l’interconnexion des marchés, la multiplication des mouvements extrêmes au cours desquels on sait que les risques qui étaient décorrélés se corrèlent soudain fortement, rendant ainsi la diversification inopérante, ont restreint sans cesse les sources de diversification.
Alors que faire pour trouver de nouvelles sources de diversification ? C’est précisément le thème retenu pour cette Université d’été de l’Asset Management qui s’est tenue pour la 10e année consécutive à l’Université Paris Dauphine-PSL !
Un rendez-vous qui s’est imposé
dans le paysage
L’Université d’été de l’Asset Management est devenue au fil des ans un évènement incontournable de la rentrée. Depuis 2014, elle a accueilli pas moins de 2 300 participants et a fait intervenir plus de 120 experts, décideurs publics, économistes, stratégistes et gestionnaires d’actifs.
Cette 10e édition, coorganisée par la House of Finance, Sanso IS et Quantalys, a permis à 15 intervenants chercheurs, économistes, experts financiers et gérants d’actifs d’intervenir devant 300 personnes rassemblées à l’Université Paris Dauphine-PSL.
Nous sommes heureux de la réussite de cet évènement et de la fidélité de son public qui incarne parfaitement la capacité de Dauphine à rapprocher chercheurs et professionnels et à impliquer le monde économique et financier dans la formation et les activités de recherche.
