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Banques renflouées

Athènes et Rome se délestent de leurs participations

Créé le

22.12.2023

La Grèce commence à tourner la page de la crise de la dette souveraine en zone euro, qui a déstabilisé pendant des années son économie et son secteur bancaire. Afin de préserver la stabilité financière de ses quatre grandes banques – Alpha Bank, Eurobank, Piraeus Bank et National Bank of Greece (NBG) –, Athènes a été contrainte de les recapitaliser via le fonds hellénique de stabilité financière (HFSF) en achetant des actions. Le capital ainsi injecté a atteint près de 50 milliards d’euros. Aujourd’hui, ces acteurs systémiques étant rétablis, le HFSF a enclenché la cession de ses participations, vendant 1,401 % des actions d’Eurobank et 9 % de celles d’Alpha Bank à UniCredit pour 293,5 millions d’euros. Le véhicule a réalisé un placement privé pour céder 22 % de la NBG. Dans cette opération, la demande émanant des investisseurs étrangers a dépassé l’offre de 8,9 fois, illustrant la confiance retrouvée dans les banques grecques. De manière similaire, l’Italie a réduit sa participation de 25 % dans Banca Monte dei Paschi di Siena SpA, banque renflouée lors de la crise financière.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº887-888