Malgré les risques, le cloud public séduit les informaticiens européens

À la demande de Barracuda Networks, spécialiste de la sécurité et du stockage y compris dans le cloud public, Techconsult a interrogé des informaticiens venus de 10 pays européens différents sur leur usage du cloud public. Réalisé en août et septembre 2014 auprès de 900 informaticiens (dont 9 % travaillant dans le secteur financier), ce sondage montre que le cloud computing continue d’intéresser les informaticiens (voir Graphique 1).

Si le cloud public n’est pas encore majoritairement intégré dans les entreprises européennes, cela devrait changer en 2015, avec des usages assez proches de ceux du grand public dans le cloud : transfert de données (à la Dropbox), messageries, sites Web et stockage. Les usages purement professionnels, comme la gestion de la relation client, arrivent loin derrière (voir Graphique 2).

Même si un quart des entreprises interrogées ne compte pas du tout s’intéresser au cloud public dans un avenir proche, la majorité des entreprises européennes y a déjà goûté ou compte le faire. Pour autant, cette proportion varie énormément d’un pays à l’autre. Ainsi en Espagne, 10 % seulement des entreprises n’ont pas l’intention d’aller vers le cloud public. En revanche, en Autriche et en Suisse, respectivement 54 % et 51 % des informaticiens affirment ne pas vouloir utiliser le cloud public. La France se situe, elle, légèrement en dessous de la moyenne, avec 23 % des sondés contre. La taille de l’entreprise également compte. Les PME sont séduites à 52 % par le cloud, alors que les grandes entreprises ne sont séduites qu’à 35 %, principalement en raison des interrogations liées à la sécurité des données qu’il entraîne (voir Graphiques 3 et 4).