Avec solvabilité 1, les assureurs doivent respecter des plafonds d'exposition à certains actifs, comme par exemple 65% d'actions. Avec Solvabilité 2, la détention de chaque classe d'actif implique l'immobilisation d'une certaine quantité de fonds propres. Par exemple pour 100 euros d'actions détenus, l'assureur doit immobiliser 39 euros de fonds propres. Ces taux de chargement ont tendance à "pénaliser" la détention d'actifs dits à risque (actions, capital-investissement, immobilier...) selon les détracteurs du texte, mais la directive vise à renforcer la solvabilité des assureurs tout en leur permettant de prendre des risques.
Omnibus 2 ne change pas les niveaux de chargement prévus par Solvabilité 2 mais attenue la volatilité liée aux taux inhérente au nouveau système. Les limites par classe d'actifs sous Solvabilité 1 n'existent plus, ce qui assouplit les contraintes liées à la détention de prêts et d'actifs obligataires, même s'ils sont émis par des entreprises non côtées et/ou non notées. Pour certains actifs, la charge en capital pourrait être revue à la baisse : les infrastructures et les actifs titrisés de qualité.
