Square

Etude

Les banques face au défi réglementaire sur la liquidité

Créé le

23.05.2011

-

Mis à jour le

31.05.2011

81 % des banques européennes citent le management du risque de liquidité comme l’un des sujets de leur agenda réglementaire, contre 58 % pour les questions de nouvelle définition des capitaux propres ; c’est ce qui ressort d’une enquête menée par Ernst & Young auprès de 26 établissements, dont 19 de portée internationale. Pour 67 % des banques interrogées, c’est même leur première priorité. L’étude chiffre également le chemin à parcourir. Ainsi, si 82 % se déclarent au moins au niveau réclamé par leurs régulateurs locaux, ce chiffre tombe à 32 % pour les exigences de Bâle III et à 31 % pour les principes énoncés  par le Comité en 2008 (voir Encadré 1). Les pistes d’amélioration concernent avant tout le cadre de la gestion du risque de liquidité, la mise en place des stress tests (et en particulier celle de « reverse stress tests » pour comprendre les sources de vulnérabilité des modèles de financement) et la définition d’un plan de financement d’urgence. Les liens entre solvabilité et liquidité sont également en tête de liste de ce qui doit être repensé.

En termes d’organisation, un peu plus de la moitié des banques confient le projet à un département central, comme la trésorerie ou la direction des risques. 23 % se tournent uniquement vers l’ALM contre 23 % qui misent sur un pilotage à plusieurs têtes.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº737
RB