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Immobilier : les revirements du HCSF

Créé le

21.12.2020

Autre préoccupation dans le quotidien des salariés bancaires, se conformer aux recommandations officielles, qui ont connu bien des revirements en un  an. En décembre 2019, le Haut Conseil de stabilité financière recommandait de « prévenir une dynamique excessive de l’endettement des ménages » en veillant à ce que le taux d’effort à l’octroi des emprunteurs de crédit immobilier n’excède pas 33% et la maturité du crédit, 25 ans. Un an plus tard, le ministre de l’Économie et des Finances a fait part de la décision du Haut Conseil d'assouplir ces règles, la durée maximum d'endettement passant à 27 ans, le taux maximum d'endettement à 35%, et le volume de dérogation à ces règles passant de 15% à 20% de l'ensemble des crédits octroyés. « Notre volonté est de maintenir un crédit immobilier dynamique pour les ménages, notamment les primo-accédants, qui les protège de tout risque de surendettement », a précisé Bruno Le Maire. Les recommandations adoptées en décembre 2019 au bout d’un an ont « permis de réduire de manière considérable le nombre de crédits qui représentaient plus de 33 % de taux d’effort pour les ménages, et les crédits d’une maturité supérieure à 25 ans. » Mais certaines banques « n’ont pas respecté suffisamment les règles fixées le 12 décembre 2019 », a ajouté le ministre. « Ces recommandations n’étaient pas contraignantes. Elles vont le devenir pour les banques à partir de l’été prochain, selon des dispositifs juridiques que nous allons définir. » G.D.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº851
RB