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1. Repères

Des labels et des organismes pour s’y retrouver

Créé le

05.08.2010

Comme pour les produits de consommation bio, le green IT dispose d’un certain nombre de labels pour permettre aux directions informatiques de faire leurs achats en toute connaissance de cause.

  • Energy Star (www.energystar.gov/), le label issu de l’Agence fédérale américaine pour la protection de l’environnement, est l’un des plus anciens. Il mesure depuis 1992, les appareils ayant le meilleur rendement énergétique. Dans le monde informatique, il a d’abord été apposé sur les moniteurs et depuis l’an dernier, il a fait son apparition sur les serveurs.
  • Le programme « 80 plus » (www.80plus.org) ne s’occupe quant à lui que de l’alimentation électrique des machines : écrans, postes de travail ou serveurs lames ou en rack.
  • Le consortium Green Grid (www.thegreengrid.org) rassemble différents acteurs informatiques concernés par les data centers : fondeurs, éditeurs, constructeurs de serveurs et de baies de stockage, mais également hébergeurs, opérateurs de télécommunications, ou fabricants d’alimentations électriques. Il a créé un outil pour mesurer l’efficacité énergétique des data centers : le PUE permet de déterminer quelle part de l’apport électrique d’un data center ou d’une machine est effectivement allouée au calcul informatique et non à des tâches annexes, comme la climatisation.
  • e label EPEAT (www.epeat.net) permet de connaître la composition et l’impact écologique d’un matériel informatique, principalement pour le poste de travail pour l’instant, par constructeurs et par zones géographiques. Il garantit entre autres le respect des critères Energy Star ainsi que des directives européennes RoHS (sur l’utilisation de substances dangereuses) et DEEE (sur le recyclage des déchets électroniques).

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº723