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Focus

Et dans les BFI ?

Créé le

20.06.2012

-

Mis à jour le

26.06.2012

Les salariés des banques d’investissement sont les premiers concernés par la stigmatisation du secteur bancaire du fait de la crise. « Nous accompagnons les managers intermédiaires d’une BFI, ayant une longue expérience managériale dans l’entreprise, explique Bernard Thévenot. Ils vivent très mal la crise, l’image actuelle perçue du secteur bancaire et, plus encore, ils se sentent touchés dans l’intégrité de leur métier de manager. Ils subissent de plein fouet les décisions de la direction (ajustement des effectifs, réorganisation, pression sur leur rôle de manager…) et sont en difficulté pour les faire appliquer à des collaborateurs souvent très réticents. » Ils sont de surcroît dans une grande incertitude en matière d’emploi et la difficulté de leur situation a peu de reconnaissance sociale. « On parle des Lejaby, des Seafrance, des Petroplus et des Fralib. Mais qui parle des Cofinoga, des Finaref et des Sofinco ? s’agace Régis Dos Santos. Les plans sociaux dans les BFI de BNP, Société générale ou Crédit Agricole n’émeuvent personne ! » Pourtant, les collaborateurs des banques d’investissement sont inégaux devant le diplôme et l’expérience, constate Michel Le Bret : « Certains ont une haute qualification et une grande agilité intellectuelle qui leur permettront de rebondir. Mais d’autres, de qualification moins élevée, vont avoir du mal à valoriser leur expérience ailleurs, face à un marché de l’emploi saturé. » Ceux-là ont besoin d’un accompagnement tout à fait personnalisé.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº750
RB