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Le bonus-malus façon Tesla

Créé le

26.10.2021

Il n’y a pas plus connecté qu’une Tesla. Facile, dès lors, de juger de la qualité de pilotage de ses conducteurs. Le constructeur américain ne s’en prive pas. Sa filiale assurance auto recueille les informations de ses sociétaires-propriétaires et tient compte de cinq critères pour établir ses barèmes : les alertes de collisions frontales, les freinages appuyés, les virages agressifs, le non-respect des distances de sécurité, les désengagements forcés de son « autopilot ». Aux bons élèves, des points supplémentaires, aux mauvais, trop agressifs, des points en moins. En Californie et au Texas, les deux États ou Tesla teste son assurance embarquée, on a fait ses calculs : la facture peut varier de plus de trente dollars par mois entre la formule de base (à 90 points) et le score le plus élevé (qui peut monter jusqu’à 100). Pour l’instant, Tesla, à qui sont associés des partenaires assureurs comme Allianz, Helvetia ou Leocare, n’est pas autorisé à exporter ses assurances en Europe.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº861
RB