Les rétrocessions que les conseillers financiers reçoivent des sociétés de gestion sont-elles de nature à créer une situation de conflit d’intérêts ? En d’autres termes, un conseiller vend-il à son client le fonds qui est le plus adapté à sa situation et son objectif de placement, ou le fonds sur lequel il perçoit la meilleure rétrocession ?
Au Royaume-Uni, la
On s’en doute, ces projets suscitent des résistances de la part des professionnels concernés. Ce qui est en question, c’est leur rémunération et dans certains cas leur survie économique, pour ceux d’entre eux qui sont très dépendants des rétrocessions. Mais il ne s’agit pas seulement d’un réflexe corporatiste. En effet, les investisseurs sont-ils prêts à payer le conseil ? Et pour un coût similaire, sont-ils capables d’accepter de payer des honoraires en lieu et place des rétrocessions ? Rien n’est moins sûr…