Le salon international de l’air et de l’espace a refermé ses portes au Bourget le 21 juin dernier. Si ce salon a l’habitude de jongler avec des sommes importantes, il intéresse peu les banquiers et prestataires de paiement au quotidien. Pourtant, la connexion toujours plus importante des avions est bientôt en passe de changer la donne. En effet, les régulateurs aériens comme la
Du loisir à l’achat en vol
Une solution plus confortable pour lui, mais quel rapport avec la banque ? Tout simplement parce qu’avec cette méthode, il est possible de proposer non seulement des services pendant le vol, mais également des achats à consommer dans l’avion ou à l’arrivée. Ainsi, les achats en duty-free se font en toute discrétion sur la tablette ; une fois le règlement validé, le personnel navigant apporte l’achat au passager. L’application peut aussi réserver des services à l’arrivée – prendre une chambre d’hôtel, acheter des billets de spectacle ou de transport, etc. –, que ce soit en vol, via une liaison satellite, ou en se connectant directement, à peine l’avion posé sur le tarmac. Dans cette configuration, l’avion devient un nouveau hub de paiement et la compagnie aérienne doit échanger beaucoup plus fréquemment des informations avec ses prestataires de paiement et les banques. La solution proposée par Ugo ou l’offre concurrente proposée par Thales – basée sur le rachat de la société américaine LiveTV – fournissent en plus aux compagnies des rapports détaillés, avec notamment les différents types de cartes utilisés durant chaque vol et leur répartition dans la cabine. De plus, au fur et à mesure que la connexion des avions deviendra plus performante, d’autres moyens de paiement pourront faire leur apparition, comme Paypal ou Paylib. Corsair teste Ugo pour certains de ses vols, et l’offre LiveTV de Thales est déjà implantée pour les trajets intérieurs aux États-Unis. Elle devrait arriver en France via une compagnie low cost, avec des premiers tests durant l'été.