Gestion alternative
La gestion d’actifs française aux portes de l’AIFM
Créé le
24.05.2013-
Mis à jour le
03.12.2013Compte tenu du périmètre déjà couvert par la réglementation financière en France, les conséquences de la Directive AIFM seront sans doute plus limitées qu’ailleurs pour un certain nombre d’acteurs, du point de vue des conditions (locales) d’exercice, même si ce constat ne peut être généralisé. Quant aux impacts de l’introduction d’un « passeport européen » de la gestion alternative sur l’activité transfrontalière des gérants d’actifs français (et de leurs concurrents), ils semblent aujourd’hui difficiles à anticiper avec précision.
À quelques semaines de la date limite de transposition de la Directive AIFM[1] dans le droit des États membres de l’Union européenne (UE), l’étendue des changements induits par le nouveau cadre juridique de la gestion alternative reste difficile à appréhender. Aux incertitudes tenant à la délimitation précise du champ d’application de la directive se superpose en effet l’absence de vision globale des impacts de ce texte sur la population des gérants concernés, dont la variété ...