La mise sous surveillance négative de la note de la France, au mois de février dernier, a été suivie d'effet. Le 19 novembre, Moody’s a retiré son triple A à l’État français. Cette décision a été essentiellement motivée par les mauvaises perspectives de croissance, par le poids financier du mécanisme de soutien européen (MES), et par les rigidités structurelles inhérentes au droit du travail français, qui selon l’agence affectent la compétitivité-coût de la France.
Les prévisions de croissance du gouvernement sont en particulier jugées « exagérément optimistes » : le PLF 2013 est bâti sur une croissance à 0,8 %. Moody’s estime que la croissance de la France devrait être