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Focus

Le cas des mutuelles

Créé le

18.01.2012

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Mis à jour le

27.01.2012

Officiellement, les assureurs n’ont pas besoin d’augmenter leurs fonds propres. C’est la conclusion tirée du QIS 5, mais ce test a été effectué sur les chiffres de 2009, année favorable sur les marchés financiers. Un consensus tend à se dégager pour estimer que certains assureurs (qu’il s’agisse d’organismes mutualistes ou commerciaux) auront en réalité, compte tenu des évolutions de marché, besoin d’augmenter leurs fonds propres. Parmi eux, les acteurs mutualistes (dont certains sont très bien capitalisés, d’autres moins) sont dans une situation particulière : « Les mutuelles ne peuvent pas émettre d’actions, rappelle Dominique Godet, directeur de l’assureur mutualiste Sham. La dette subordonnée peut donc apparaître comme une solution, mais elle est trop coûteuse pour les petites mutuelles. Le taux d’intérêt est souvent élevé, le reporting à fournir aux investisseurs a un coût, tout comme l’animation à prévoir du marché secondaire. » Alma Capital propose une solution (voir Interview) qui semble rencontrer un certain succès, mais comme le rappelle Dominique Godet, un obstacle demeure : « Nous ne savons toujours pas quel traitement sera réservé aux financements issus de dettes subordonnées dans Solvabilité 2 ». L’explosion des émissions de dettes subordonnées n’est donc pas garantie. S. G.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº745
RB