Articles en relation
« La trésorerie reste stable, mais les chefs d’entreprise se font beaucoup de soucis pour la suite », a constaté Philippe Mutin, président de la Commission affacturage de l’ASF, le 27 septembre, à l’occasion de la présentation de l’enquête annuelle sur marché de l’affacturage de l’ASF.
En 2022, les entreprises ont dû faire face à des tensions de trésorerie dans un contexte difficile, caractérisé par une inflation élevée sur les intrants, des besoins en fonds de roulement liés à la reconstitution des stocks et des remboursements de prêts garantis par l’État (PGE). Malgré cela, les TPE/PME ont montré leur résilience grâce à leurs bases financières solides. En 2023, de nouveaux défis ont surgi, toujours en raison de tensions de trésorerie liées à une forte inflation. Dans ce contexte, l'affacturage a maintenu sa pertinence en assurant la stabilité des flux de trésorerie.
Plus de 33 000 entreprises françaises ont eu recours à l'affacturage l’an dernier. Au premier semestre 2023, l’intérêt de cette méthode ne se dément pas, malgré une croissance plus modeste : 6,4 % contre 16,8 % au premier semestre 2022, atteignant cependant un record de 426 milliards d'euros de créances clients traitées par les factors au cours des 12 derniers mois.
Alors que les délais de paiement se sont établis en moyenne à 52,6 jours en 2022, Phillipe Mutin revendique l’objectif de les réduire à 30 jours. En attendant, l'affacturage reste un outil pour les entreprises, offrant flexibilité, stabilité et résilience dans un environnement économique en constante évolution.
