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La sphère crypto s’active

Créé le

22.05.2023

-

Mis à jour le

31.05.2023

La réalité des « cryptos » est multiple. Leur développement est inéluctable. La réglementation doit permettre d’encadrer l’émission et les négociations, les services et le marché, étape préalable à la croissance des activités. La France était déjà assez en pointe sur ces sujets.

On a plus vite fait de dire « crypto » que « monnaie » ou « actif numérique » voire, à l’anglicisme près, « digital ». Comprendre ce que recouvrent exactement ces termes est une autre affaire. Si tout le monde a entendu parler du bitcoin, les notions de blockchain, de cryptographie et de jetons (tokens) échappent à la plupart. Partant de ce socle commun, notre dossier laisse donc de côté les monnaies existantes déjà numérisées et se concentre sur les crypto-actifs « qui ne réalisent pas les fonctions clés d’une monnaie virtuelle », selon les termes des ministres ...

À retrouver dans la revue
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Revue Banque Nº881
Ça bouge dans la blockchain
L’une privée, l’autre publique. Une trentaine d’acteurs de la finance traditionnelle, dont BNP Paribas, Goldman Sachs, Deutsche Börse ou Deloitte, ont annoncé mi-mai la création de Canton Network, une blockchain privée, conçue pour les institutionnels, afin d’améliorer les communications entre eux. Trois semaines auparavant, Forge, la filiale crypto du groupe Société Générale, avait annoncé son stablecoin en euro : CoinVertible est émis sur la blockchain publique Ethereum, scellant le rapprochement de cette dernière avec la finance décentralisée. Il répond aux exigences européennes de la réglementation et du Régime pilote sur la technologie née avec le bitcoin des registres distribués-DLT, une expérimentation de trois ans renouvelables. Entre autres avantages : son interopérabilité, reposant sur le standard en open-source Cast. CoinVertible pourrait ainsi être utilisé pour effectuer des opérations sur différentes blockchains, favorisant ainsi l’échange et la coopération entre différentes institutions financières.
La filiale de la Société Générale a ainsi prévu de dialoguer dans les prochains mois avec les grandes plateformes mondiales afin de faire lister CoinVertible. Ses cas d’usage sont nombreux. En effet, concrètement, cet actif numérique pourra servir à la fois pour régler des transactions sur blockchain ou comme une solution pour les activités de gestion de trésorerie. Dans un premier temps, ce stablecoin s’adressera uniquement aux investisseurs institutionnels. SS et SG
FDA JUIN