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Dépréciations

Vers une homogénéisation des pratiques des assureurs

Créé le

20.03.2012

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Mis à jour le

28.03.2012

Après l'accord du 21juillet, ​tous les assureurs n'ont pas traité la dette grecque de la même façon. « Certains ont appliqué une décote de 21 % sur toutes leurs obligations souveraines grecques en portefeuille, allant même jusqu'à les enregistrer en valeur de marché (Allianz par exemple), d'autres ont procédé à du mark-to-model (comme CNP) et d'autres encore ont procédé à des décotes différentes en fonction de la maturité des obligations grecques en portefeuille (comme AXA), explique Raphael Caruso, analyste chez Raymond James Euro Equities. Par la suite, les décotes de 50 % puis 70 % environ – calculées sur la base des accords d'octobre 2011, puis de février 2012 ont été traitées plus uniformément par les différents acteurs ; ils ont déprécié massivement leurs obligations souveraines grecques en portefeuille à 70 % ou à la valeur de marché. Ce mark-to-market a pu mener à des décotes plus importantes, de l’ordre de 75 % (car la Grèce a émis plusieurs dettes sur le marché, avec des maturités différentes qui n’ont pas la même valeur). »

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº747