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Transition énergétique

Vers une approche macroprudentielle du risque climat ?

Créé le

28.09.2015

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Mis à jour le

30.09.2015

Alors que le risque carbone est peu à peu compris comme un risque financier voire un risque systémique par les acteurs économiques et financiers, régulateurs et superviseurs commencent doucement à se saisir du sujet en cette année de CoP21, la conférence mondiale sur le climat qui débutera à Paris le 30 novembre prochain. Mi-avril, les ministres du G20 ont envoyé un courrier au Conseil de Stabilité financière (SFB) pour lui demander de travailler sur le risque climat. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, très disert sur les liens entre finance et climat, a indiqué que son mandat de superviseur devait maintenant intégrer le fait de demander des informations sur le management du risque climat aux acteurs financiers. En France, c’est le Parlement, via la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, qui a introduit l’idée de stress-tests. « Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2016, un rapport sur la mise en œuvre d’un scénario de tests de résistance réguliers représentatifs des risques associés au changement climatique », indique l’article 173 de la loi du 17 août 2015, sans que l’on en sache davantage à ce jour sur la méthodologie et le contenu de ce futur rapport, ni sur l’instance qui en sera chargée. Cet article 173 introduit également une obligation de reporting environnemental pour les investisseurs institutionnels.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº788
RB