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Crise financière

Les indignés de Wall Street font des émules

Créé le

19.10.2011

-

Mis à jour le

25.10.2011

Trop de chômage, d’expulsions, d’argent donné aux banques… S’inspirant du modèle de révolution pacifique en cours lors du Printemps arabe, le mouvement anticapitaliste « Occupy Wall Street », lancé par le magazine canadien Adbusters, dénonce avec vigueur « le plus grand corrupteur de notre démocratie : Wall Street, le Gomorrhe financier de l’Amérique ».

Les premiers manifestants se sont installés le 17 septembre dans le Zuccotti Park, sous les fenêtres de Nasdaq OMX, Bank of America ou encore de la New York Clearing House. Très efficacement relayé par les médias sociaux, le mouvement s’est répandu comme une traînée de poudre sur l’ensemble du territoire américain : Chicago, Boston, Miami, Los Angeles, des centaines de villes ont emboîté le pas. Le 15 octobre, « Occupy Wall Street » a pris une dimension internationale : plus de 1 500 villes dans le monde ont répondu à l’appel des occupants du Zuccotti Park. Il est difficile d'évaluer l'impact de ces manifestations sur les décisions politiques, mais cette expression d'un mécontentement désormais mondial est à la hauteur du désir de réforme des citoyens.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº741
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