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Bâle III : l'équation d'après-crise

Créé le

23.11.2010

-

Mis à jour le

03.05.2011

« La profondeur et la gravité de la crise ont été amplifiées par certaines faiblesses du secteur bancaire : un effet de levier excessif, un capital mal adapté et de mauvaise qualité et des coussins de liquidité insuffisants. La crise a été exacerbée par un mécanisme de désendettement procyclique et l’interconnexion d’institutions financières systémiques. En réponse, la réforme proposée par le Comité vise à améliorer la capacité du secteur à absorber les chocs, quelle que soit leur source, et ainsi réduire le risque qu’ils s’étendent de la sphère financière à l’économie réelle. » (Réponse du Comité de Bâle au G20)

Onze mille kilomètres et 14 mois de travail séparent Pittsburgh et Séoul. Au final, ce sera la réforme de la régulation bancaire, entérinée lors du G20 coréen du 12 novembre, qui aura été le dossier le plus abouti de la période. Bâle III ressort même comme la seule avancée concrète du sommet des chefs d’État, et la communauté financière dans son ensemble s’en réjouit. Pourtant, dès que l’on rentre dans le détail des mesures, ...

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº730