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Union des marchés de capitaux : le Sénat fait entendre une voix discordante

Créé le

10.08.2015

-

Mis à jour le

01.09.2015

Projet phare de la mandature du commissaire Jonathan Hill, l’Union des marchés de capitaux (UMC) a été majoritairement accueillie en France de manière positive. « Pour la première fois depuis la crise, elle aborde positivement la question des marchés et elle le fait à l’échelle européenne », soulignait Pierre de Lauzun de l’Amafi en mai [1] . En adoptant une résolution européenne le 25 juillet, le Sénat français a changé de ton : « plutôt qu’un projet cohérent d’intégration, l’Union des marchés de capitaux semble pour l’instant n’être qu’une vitrine politique pour quelques mesures déjà annoncées par la Commission européenne » [2] . En cause : une analyse insuffisante des problèmes réels des marchés européens, une prise en compte trop limitée des intérêts de la zone euro par rapport à l’Union européenne et un manque de mesures concrètes. Pour le Sénat, il faut en particulier veiller à ce que l’UMC ne devienne pas « le prétexte à une nouvelle phase de dérégulation, qui remettrait en cause les avancées des réformes “Barnier” en faveur de la stabilité financière ».

 

1 « Union des marchés de capitaux : l’Europe cherche sa voie » , Revue Banque n° 785, juin 2015.
2 Rapport n° 646 du sénateur Albéric de Montgolfier sur la proposition de résolution européenne de Jean-Paul Emmorine et Richard Yung.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº787
Notes :
1 « Union des marchés de capitaux : l’Europe cherche sa voie », Revue Banque n° 785, juin 2015.
2 Rapport n° 646 du sénateur Albéric de Montgolfier sur la proposition de résolution européenne de Jean-Paul Emmorine et Richard Yung.