Alors qu'ils espèrent encore obtenir quelques ajustements sur la directive européenne Solvabilité 2, les assureurs font face à des initiatives internationales (de la part du
métier. À l'échelle européenne, la prochaine étape est la mise en œuvre de Solvabilité 2 en janvier 2016. Lors de cette même conférence, Michel Sapin a affirmé être intervenu « personnellement » pour obtenir des avancées sur la titrisation de bonne qualité : « les charges pour cette titrisation ont été significativement réduites et n'excéderont pas celles des titres sous-jacents ».
Le ministre a affirmé la nécessité de développer le rôle des assureurs dans le financement des entreprises. Il a rappelé que « le financement de l'économie ne figurait pas dans les objectifs initiaux de Solvabilité 2 ; des mesures récentes l'ont replacé parmi les objectifs majeurs ».
Pour peser sur le régulateur, les assureurs font valoir les bons résultats obtenus lors des stress-tests menés en 2014 par l'EIOPA, qui a déclaré le 30 novembre : « le secteur de l'assurance est en général suffisamment capitalisé d'un point de vue Solvabilité 2 ». Reste à convaincre les régulateurs, qui ont souvent un prisme bancaire, des spécificités du métier d'assureur.