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Estimation

La taxe sur les transactions financières coûterait 1 emploi sur 2 à la BFI

Créé le

17.01.2012

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Mis à jour le

19.01.2012

Selon une estimation de la FBF, la mise en place d’une taxe sur les transactions financières uniquement en France se traduirait à court terme par une sortie du pays « de près de la moitié des effectifs de la Banque de Financement et d’Investissement (Voir Tableau annexe) ; cela représente une masse salariale brute d’environ 1,2 milliard ».

Globalement, les postes du front office seraient moins touchés (41% d’emplois délocalisés) que ceux du back et du middle office (53 % des postes délocalisés). Ce sont les activités de trading dans le front office et celles d’opérateurs back office qui seraient les plus concernées, avec en moyenne pour ces deux catégories 80 % des postes sortant de France.

En revanche, les postes liés au financement des activités de BFI seraient relativement épargnés, avec seulement 20 % de postes remis en cause, tant pour les banquiers conseils ou responsables de grande clientèle que pour les opérateurs liés à cette activité, lesquels resteraient logiquement auprès de leur clientèle.

L’estimation de la FBF se fonde à la fois sur une étude menée pour recenser les emplois dans les activités de BFI en France et sur des contacts qualitatifs pour estimer les probabilités de délocalisation des postes par métiers. Elle a pour hypothèse la mise en œuvre d’une taxe financière qui s’appliquerait notamment à Paris, mais ni à Londres ni à Zurich, qui sont les deux principales places financières concurrentes, aux taux annoncés par la proposition de la Commission européenne (0,1% sur les actions et obligations, 0,01% sur les autres produits financiers) et concernant l’ensemble des transactions financières. Des modifications dans ces hypothèses pourraient évidemment changer significativement les chiffres annoncés.

 

En savoir plus : Le tableau des estimations chiffrées de la FBF