La Place de Londres constituant, avec LCH ltd, un maillon essentiel dans la compensation des dérivés de taux libellés en Euros, que se passera-t-il en cas de Brexit sans accord ?
Le Brexit constitue un cas de figure unique et cette situation n’est pas prévue par la réforme de
Malgré les difficultés rencontrées par les négociateurs, le scénario le plus probable demeure que l’Union Européenne (UE) et le Royaume-Uni vont s’entendre, au travers d’un accord, pour que le Brexit se déroule sans heurt majeur, notamment dans le domaine de la compensation. Dans l’hypothèse où ce scénario A ne se réaliserait pas, se posera alors le problème de la continuité des contrats de dérivés mais l’UE apportera probablement des solutions, au moins temporaires ; elle en a les moyens juridiques mais elle ne communique pas sur cette hypothèse, qui constituerait un plan B, car elle ne souhaite pas torpiller la négociation de l’accord avec le Royaume-Uni qui constitue un intérêt supérieur de l’UE.
Mais les banques peuvent-elles compter sur ce plan B ?
Les banques doivent se préparer au pire c’est-à-dire ni plan A ni plan B car elles ne peuvent pas compter de façon certaine, ni sur l’un ni sur l’autre. Elles doivent donc préparer un plan C, c’est-à-dire faire en sorte que leurs contrats de dérivés de taux libellés en Euro soient compensables dans d’autres États membres de l’UE.
Quel bilan faites-vous de la réforme de 2009 ?
La réforme de 2009 a été principalement pensée par Gary