Alors que les prêts non performants (NPL) étaient sur une tendance baissière depuis 2015 dans les bilans bancaires, KPMG estime, en s’appuyant sur son étude « Navigating European Distressed Markets », que le montant de ces actifs pourrait croître de façon substantielle entre 2021 et 2022 : il atteindrait 588 milliards d’euros en Europe
Face à cette tendance, KPMG anticipe un regain d’intérêt de la part des acquéreurs et des gestionnaires de dettes. Il existe en effet un marché secondaire sur lequel les banques cèdent leurs créances et notamment leurs NPL. Les autorités européennes souhaitent favoriser ces transactions, notamment via des mesures proposées dans le plan d’action publié le 16 décembre dernier par la Commission. Parmi ces mesures, la création de « bad banks » dénommées Asset Management Companies (AMC) est préconisée. Il s’agirait d’un réseau d’AMC nationales, la création d’une « bad bank » européenne ne faisant pas consensus.