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Emprunts toxiques : l'État désormais responsable

Créé le

27.01.2014

-

Mis à jour le

29.01.2014

L'affaire des emprunts toxiques ressemble bien, pour l'État, au sparadrap du capitaine Haddock : impossible de s'en débarrasser. Le 29 décembre, le Conseil constitutionnel a en effet censuré un article de la loi de finances qui aurait réduit le risque financier des prêteurs dans le cadre de poursuites judiciaires. Or, dans le cas d'affaires impliquant Dexia, c'est désormais l'État qui est responsable, au travers de la Société de financement locale (Sfil), l'entreprise publique créée pour gérer le stock d'emprunts toxiques de la banque en faillite. L'addition pourrait être lourde : 300 actions sont en cours, et les hôpitaux promettent également d'entrer dans la danse. Les sommes en jeu sont estimées à 20 milliards d'euros.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº769