À quelques jours du sommet
L’AIE s’est engagé en faveur de la « décarbonisation » de la production d’énergie, avec des propositions impliquant le déploiement de solutions de capture et de stockage du carbone, ainsi que la poursuite des investissements dans le secteur nucléaire. Ce dernier, estime l’organisation, continue de jouer un « rôle important » dans les scénarios. L’AIE souhaite également encourager les politiques de taxation du carbone et de trading des émissions. Le défi : parvenir à des niveaux de prix élevés, y compris en utilisant l’arme de la régulation. Mais les propositions sont-elles réalistes ? Pour limiter la hausse de température à 2 degrés, il faudrait que 80 % des projets de construction de centrales électriques soient orientés vers des technologies à faible intensité carbone, et ce à partir de 2020.
La Banque Mondiale a annoncé de son côté que, seules des « circonstances de besoin extrême justifieraient des investissements liés au charbon ». Cependant, note l’ONG Oil Change International, l’organisation ne s’est pas engagée à arrêter le financement de projets d’exploration liés au pétrole ou aux énergies fossiles en général, qui a représenté 1 milliard de dollars pour la seule année 2013…